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Andreï Konchalovsky, de Michel Ciment

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À propos du livre

Konchalovsky appartient à la génération des années 1960, la plus brillante du cinéma soviétique depuis celle des années 1920, qui, profitant du dégel Khrouchtchevien, allait redonner tout son éclat au cinéma de son pays. Ni dissident, ni courtisan, ni partisan, il croit à l’indépendance et à la liberté des individus et s’est construit en ennemi juré de tous les systèmes. Sa capacité de création lui a également permis de s’insérer dans le cinéma américain, y compris en affrontant les folles contraintes des tournages hollywoodiens.

LE POINT DE VUE DES ÉDITEURS

Peu de grands cinéastes se sont imposés dès leur premier film pour ne jamais s’éloigner des feux de l’actualité : Andreï Konchalovsky l’a fait avec Le Premier Maître, en 1965, et a mené une carrière longue et fructueuse pour remporter, ces dernières années, deux Lions d’Argent à Venise pour Les Nuits blanches du facteur (2014) et Paradis (2016).

Konchalovsky appartient à la génération des années 1960, la plus brillante du cinéma soviétique depuis celle des années 1920, qui, profitant du dégel khrouchtchevien, allait redonner tout son éclat au cinéma de son pays. Ni dissident, ni courtisan, ni partisan, il croit à l’indépendance et à la liberté des individus, et s’est construit en ennemi juré de tous les systèmes. Sa capacité de création lui a également permis de s’insérer dans le cinéma hollywoodien, y compris en affrontant les folles contraintes du tournage épique de Tango et Cash dont il se souvient avec humour.

Dans ces entretiens, menés par Michel Ciment, il évoque cette carrière si particulière, partagée entre l’Union soviétique où il débuta comme coscénariste avec Tarkovski sur Andreï Roublev et dirigea Sibériade, sa grande oeuvre, les États-Unis où il réalisa Maria’s Lovers et Runaway Train, et la Russie où il revint tourner après la chute du régime soviétique jusqu’à son dernier film réalisé en Italie, Le Péché (2019) sur Michel-Ange.

Ces conversations sont une invitation à découvrir une oeuvre et une vie aussi foisonnantes que passionnantes.

Michel Ciment est écrivain et critique de cinéma. Maître de conférences honoraire en civilisation américaine à Paris VII, il est directeur de la publication de Positif et intervient au Masque et la Plume depuis 1970. Il est l’auteur d’ouvrages d’entretiens remarqués avec de grands cinéastes : Elia Kazan, Francesco Rosi, Joseph Losey, Stanley Kubrick, John Boorman, Jane Campion ou les frères Dardenne. Il a récemment publié Une vie de cinéma (2019, Gallimard).