Présentation

Organisé par le TAP – Théâtre Auditorium de Poitiers, le Poitiers Film Festival rassemble autour de sa spécificité – le film d’écoles – la jeune création cinématographique internationale, les professionnels de la filière et le grand public.

Chaque année, le Poitiers Film Festival présente une sélection internationale de films issus des meilleures écoles de cinéma du monde entier. Il prend ainsi le pouls d’une génération, à ce moment privilégié où les cinéastes de demain créent hors des contraintes du marché.

Prendre le pouls du jeune cinéma, s’imprégner d’un nouvel élan, d’un nouveau souffle, révéler de nouveaux réalisateurs : voici ce qui nous pousse à dénicher les meilleurs films, chaque année, aux quatre coins du monde.

Le Poitiers Film Festival se situe précisément là où se construit l’avenir du cinéma, où se confrontent les écritures, où les jeunes réalisateurs peuvent s’affranchir des règles et tout tenter. Devenez les spectateurs témoins de cette éclosion et rencontrez ces cinéastes de la compétition qui allient la vitalité de la jeunesse à la maîtrise de cinéastes confirmés !

La découverte
Pour le public, c’est la promesse de découvrir des cinématographies émergentes, c’est la confrontation avec les premiers films de jeunes auteurs qui s’emparent du monde qui les entoure, de son actualité, de son histoire. C’est aussi le plaisir de partager des émotions, des interrogations et des critiques avec ces artistes lors de rencontres-débats.

Le partage d’expériences
Pour les professionnels, les écoles de cinéma et leurs représentants, le festival est un espace de rencontres, d’échanges et de partage d’expériences dans les domaines de la pédagogie. Il doit devenir un repère pour les producteurs attentifs au développement de nouveaux talents.

L’accompagnement des jeunes talents
Pour les jeunes réalisateurs, le Poitiers Film Festival souhaite, au-delà de la première confrontation de leurs œuvres avec un public, favoriser leur accompagnement professionnel. Pour cela, il franchit une nouvelle étape en développant à partir de 2016 un programme spécifique : Jump In.

Le Poitiers Film Festival s’inscrit ainsi durablement dans la continuité des Rencontres Henri Langlois et de leur fondateur en faisant du film d’écoles une entrée décisive pour la découverte des talents de demain.

Historique 
1977 : le festival, initialement consacré aux films de fin d’études, voit le jour à Tours. Il est créé par Henri Langlois, fondateur de la Cinémathèque française. Celui-ci décède quelques semaines avant le début de la première édition. En son hommage, le festival porte son nom. 
1990 : le festival émigre à Poitiers. 
2000 : le festival du film de fin d’études devient le Festival international des écoles de cinéma. 
2004 : la gestion du festival est confiée à la Scène nationale de Poitiers qui abrite un Cinéma d’Art et d’essai, classé Recherche et découverte. 
2014 : les Rencontres Henri Langlois deviennent le Poitiers Film Festival. »

poitiersfilmfestival.com

Jury

Marie Nedjar

Jean-Pierre Bergeon

Francis Gavelle

Prix

Le Prix de la Critique SFCC a été remis à :

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LET’S BURN SOMETHING ON MY WAY OUT ! (Komm ich fackel deine Eigentumswohnung ab!)
de Dennis Stormer et Jan D. Günther
Allemagne
Durée : 40 min'
Production : Filmakademie Baden-Württemberg

L’amour entre Kathrin et Sebastian est exceptionnel. Mais bientôt ils réalisent que la routine peut causer des problèmes.

Mention spéciale à :

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ELLE PIS SON CHAR 
de Loïc Darses
Durée : 28'
Canada
Production : UQAM

31 décembre 2003. Lucie décide d’écrire une lettre à l’homme qui a abusé d’elle de ses 8 ans à ses 12 ans et se résout à la lui porter en main propre, où qu’il soit.




Quelques mots de Jean-Pierre Bergeon, membre du jury SFCC : 


Des salles pleines à craquer d'un public en grande partie lycéen et étudiant, attentif et applaudissant, curieux de découvrir, comme nous, 47 courts et moyens métrages de cinéastes guère plus vieux qu'eux, d'horizons aussi vastes que le monde (22 pays) et tout juste sortant de leur école de cinéma (au nombre de 34). Pour sa 38ème édition le "Poitiers Film Festival" n'a pas cessé de nous surprendre, et souvent de nous captiver, tant par la diversité des univers qui nous étaient proposés, en animation comme en fiction, que par les formes de narration choisies. L'étonnant "professionalisme" de la plupart, parfois associé à une réelle inventivité, laissant augurer de futurs "1er long" prometteurs. Le Jury du Syndicat de la Critique (Jean-Pierre Bergeon, Francis Gavelle, Marie Nedjar) se devant d'attribuer le "Prix de la Critique", la tâche, face à ces 47 "premiers nés", se révéla aussi passionnante que complexe. Mais c'est finalement la puissance et la rage quasi libératrice du moyen métrage allemand "Let's burn something on my way out" de Denis Stormer et Jan.D.Günther qui emporta l'adhésion. Scénario et dialogues aux cordeaux pour 2 comédiens "dé-chainés" et une belle envie de cinéma à faire tomber les murs de la réalité. Tout comme celle de "Elle pis son char" du canadien Loïc Darses, bouleversant "cinéma thérapie", oeuvre filiale et familiale, elle aussi libératrice, qui se vit attribuer une mention par notre Jury. Ces deux films et tous ceux qui avaient retenus notre attention furent débattus devant (et avec) un public attentif et concerné, manifestement heureux, lui aussi, par l'ensemble de la sélection. Si l'on ajoute à cela une captivante et très personnelle "leçon de cinéma" que nous offrit Pierre Schoeller, et le bonheur des rencontres et échanges, cette 38ème édition marquée, après 12 ans de recherches et d'engagements passionnés, par le "clap de fin" plein d'émotion de Luc Engélibert, directeur artistique de ce Festival, restera à coup sûr dans nos mémoires et celle des étudiants en cinéma, de Poitiers et d'ailleurs.

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