Présentation

Le Festival International du Film Politique (FIFP) de Carcassonne est né, en 2018, de la volonté de donner une plus grande visibilité aux films engagés. Porté par l'association Regard Caméra et pleinement détaché des enjeux partisans, il s’attache à mettre en valeur des œuvres marquantes par leur vision, leur propos et leur engagement.

Pendant cinq jours, le festival présente 25 longs-métrages, fictions et documentaires, et donne à Carcassonne toute la dimension politique qui caractérise une "cité". La programmation est ainsi parsemée de grands classiques de l’Histoire du cinéma qui font écho aux nouveautés qui y sont révélées.

Attaché à faire grandir la notion de citoyenneté auprès de ceux chez qui elle est encore en construction, le FIFP est attentif au public scolaire. Des écoliers aux lycéens, les élèves ont un accès tout particulier aux projections et aux rencontres avec les équipes des films, autant d'occasions d’allier la passion du grand écran à celle de la curiosité. Et cette promesse est incarnée par le Jury des collégiens, qui porte son regard sur 4 films de la «Sélection Collégienne» du FIFP en vue de décerner le Prix des Collégiens.

Durant cette première édition, plusieurs adhérents du SFCC ont participé au sein du Jury Presse récompensant l’un des 6 films de la compétition documentaire.

Jury

France Hatron

Nathalie Chifflet

Prix

Le Prix de la Critique a été décerné à :

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LE SILENCE DES AUTRES 

de Robert Bahar et Almudena Carracedo
Espagne & États-Unis
Durée : 95'
Production : Semilla Verde Productions | Lucernam Films

1977. Deux ans après la mort de Franco, dans l’urgence de la transition démocratique, l’Espagne vote la loi d’amnistie générale qui libère les prisonniers politiques mais interdit également le jugement des crimes franquistes.
Les exactions commises sous la dictature et jusque dans les années 1980 (disparitions, exécutions sommaires, vols de bébés, torture) sont alors passées sous silence.
Mais depuis quelques années, des citoyens espagnols, rescapés du franquisme, saisissent la justice à 10.000 kilomètres des crimes commis, en Argentine, pour rompre ce « pacte de l’oubli » et faire condamner les coupables.

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