Présentation

Le Festival International du Film Politique (FIFP) de Carcassonne est né, en 2018, de la volonté de donner une plus grande visibilité aux films engagés. Porté par l'association Regard Caméra et pleinement détaché des enjeux partisans, il s’attache à mettre en valeur des œuvres marquantes par leur vision, leur propos et leur engagement.

Pendant cinq jours, le festival présente 25 longs-métrages, fictions et documentaires, et donne à Carcassonne toute la dimension politique qui caractérise une "cité". La programmation est ainsi parsemée de grands classiques de l’Histoire du cinéma qui font écho aux nouveautés qui y sont révélées.

Attaché à faire grandir la notion de citoyenneté auprès de ceux chez qui elle est encore en construction, le FIFP est attentif au public scolaire. Des écoliers aux lycéens, les élèves ont un accès tout particulier aux projections et aux rencontres avec les équipes des films, autant d'occasions d’allier la passion du grand écran à celle de la curiosité. Et cette promesse est incarnée par le Jury des collégiens, qui porte son regard sur 4 films de la «Sélection Collégienne» du FIFP en vue de décerner le Prix des Collégiens.

Depuis cette édition, plusieurs adhérents du SFCC remettent le «Prix SFCC de la Critique» parmi les 6 films de la compétition documentaire.

Jury

Olivier Bombarda

Yaël Hirsch

Sylvie-Noëlle Thiphonet

Prix

Le Prix de la Critique a été décerné à :

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LA CRAVATE 

de Mathias Théry et Étienne Chaillou
France
Durée : 97'
Production : Quark Productions

Bastien a vingt ans et milite depuis cinq ans dans le principal parti d’extrême-droite. Quand débute la campagne présidentielle, il est invité par son supérieur à s’engager davantage. Initié à l’art d’endosser le costume des politiciens, il se prend à rêver d’une carrière, mais de vieux démons resurgissent…

Une mention spéciale a également été attribuée à :

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MIDNIGHT TRAVELER
de Hassan Fazili 
États-Unis | Royaume-Uni | Canada
Durée : 87'
Production : Old Chilly Pictures

Lorsque les Talibans mettent sa tête à prix, le réalisateur afghan Hassan Fazili est contraint de fuir son pays avec sa femme et ses deux filles. Son crime ? Avoir ouvert un café proposant des activités culturelles. Commence alors un périple incertain et dangereux. Pendant trois ans, Fazili filme sa famille et leur vie d'attente, de peur, d'ennui. Cinéaste sans autre caméra que son téléphone portable, il filme la lutte quotidienne qu'est devenue leur existence, ses filles qui grandissent dans des camps de transit, et l'amour qui les unit.
Il filme pour ne pas être oublié. Il filme pour ne pas devenir fou.

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