THE PR FACTORY (Barbara Van Lombeek, Marie France Dupagne, Gudrun Burie et Julie Vanderhaeghen)

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Dans un monde où l’offre dépasse la demande, la critique est encore et toujours la meilleure façon d’éditorialiser les contenus, quelle que soit la plateforme. Elle ne sera jamais supplantée par un algorithme, aussi performant soit-il, car l’intelligence artificielle ne pourra jamais identifier les petites pépites qui font battre le cœur d’un cinéphile. Et celles-ci seront toujours enfouies sous le brouhaha des campagnes marketing des films à gros budgets.

Mais surtout, notre expérience aux côtés des créateurs et créatrices nous a appris que même si la critique négative est rarement bienvenue, les moments d’échanges constructifs avec des expert(e)s avisé(e)s sont toujours valorisés. Nous ne comptons plus le nombre de fois où un réalisateur ou une réalisatrice nous a dit qu’un(e) critique les avait fait réfléchir sur certains éléments inconscients de leur œuvre.

Malheureusement, par faute de moyen et de temps, ces échanges privilégiés sont de plus en plus rares. D’une part, parce que les médias traditionnels souffrent et que les vrais supports cinéphiles tendent à disparaître au profit de formats numériques qui privilégient des interactions rapides, moins réfléchies et plus sensationnelles, et d’autre part parce que les créateurs et créatrices eux-mêmes sont de plus en plus sollicités et ne peuvent plus toujours accorder le temps nécessaire pour des entretiens de qualité.

En tant qu’attachées de presse, nous estimons dès lors, et de plus en plus, que l’essence de notre mission est précisément de privilégier la qualité par rapport à la quantité, en valorisant le travail de journalistes consciencieux afin de pérenniser la symbiose entre critiques et créateurs pour que les cinéphiles continuent à emprunter le chemin des salles obscures et y découvrir des chefs-d’œuvre qu’ils n’auraient pas été voir sans recommandation.